Aujourd’hui, avec les collègues, nous avons évoqué nos démêlés avec différentes administrations ce qui m’a amenée à me remémorer l’histoire suivante.
A une époque où je préparais des concours administratifs, j’ai eu besoin de cinq copies certifiées conformes de mon diplôme. Je me suis donc rendue à l’université munie de mes copies. Après avoir demandé à l’accueil où se trouvait le service concerné, tourné désespérément en rond dans toute l’université pendant une bonne heure et par miracle trouvé le bon bureau, j’expliquais enfin le but de ma visite à l’employée compétente.
Employée : Montrez moi l’original de votre diplôme (j’obtempère, elle feuillette les documents) Six pages ! Vous êtes sûre que vous avez assez d’argent ?
Moi (stupéfaite) : De l’argent ? Mais de l’argent pour quoi faire ?
Employée (me regarde comme si j’étais demeurée) : pour payer la certification évidemment.
Moi : Ah, excusez-moi, je ne savais pas qu’il fallait payer. Mais ça ne doit pas être trop cher, non ?
E. : C’est cinq euros la page.
M. (incrédule) : Vous voulez dire cinq euros par copie ?
E. : Non, j’ai bien dit cinq euros la page.
M. : Mais attendez, avec cinq copies de six pages, ça fait trente pages en tout et donc à cinq euros la page, ça fait…
E. : Cent cinquante euros.
Les élucubrations de Natacha 